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Santé

Cancer de la vessie, symptome, femme et homme

Ce type de cancer est la formation d’une masse de cellules cancéreuses dans la vessie. Les mécanismes normaux de l’organisme ne peuvent plus contrôler ces cellules. Un nodule qui se développe dans la vessie peut être malin ou bénin. La vessie est un organe musculaire creux en forme de ballon qui stocke l’urine (un fluide contenant de l’eau et des déchets qui ne sont pas nécessaires à l’organisme).

Le rein sépare les déchets du sang et les fait passer dans la vessie dans le but de les expulser du corps. Ce cancer est classé selon différents types suivant l’aspect des cellules au microscope.

Les types sont :

  • carcinome à cellules transitionnelles (un type fréquent de cancer qui se développe dans les cellules présentes sur la paroi interne de la vessie)
  • carcinome à cellules squameuses
  • carcinome à cellules glandulaires, connu aussi sous le nom d’adénocarcinome.

La classification se base également sur la nature du cancer et sur l’étendu de sa diffusion.

  • On parle de cancer superficiel de la vessie si le cancer n’a pas dépassé les parois internes de la vessie et ne s’est pas étendu à d’autres parties.
  • Le cancer est dit invasif s’il commence à affecter les parois musculaires de la vessie (ce type est alors plus susceptible d’atteindre d’autres parties du corps).

Causes et facteurs de risque du cancer de la vessie

Comme tout autre type de cancer, les personnes âgées (60 ans et plus) ont un risque plus élevé de développer un cancer de la vessie. Les statistiques montrent que cette maladie est surtout masculine (parmi les personnes qui souffrent de ce cancer, environ 70% sont des hommes). Le cancer de la vessie est très rare chez les jeunes (moins de 35 ans).

Selon une étude, le risque augmente à cause de l’obésité, du tabac et d’une mauvaise alimentation (au lieu de manger des fruits et légumes).

En outre, les personnes souffrant d’hématurie sont aussi fortement prédisposées à contracter cette maladie.

Les personnes en contact avec des minéraux tels que le fer, l’acier et les autres substances toxiques présentes dans l’environnement qui peuvent causer le cancer sont également fortement prédisposées à cette pathologie.

Comment se manifeste-t-il ? Les symptômes du cancer de la vessie

Pour des raisons inconnues, les kystes de la vessie se produisent plus souvent chez les hommes que chez les femmes, mais les symptômes sont presque similaires. Toutefois, les signes peuvent être différents selon la taille, le type et la propagation de la maladie. Les premiers signes peuvent être insignifiants et sont souvent négligés.
L’un des premiers symptômes visibles sont des traces de sang dans l’urine, accompagnées d’une douleur et d’une sensation de brûlure pendant la miction. Cette maladie est connue sous le nom d’hématurie mais peut aussi être l’un des signes du cancer de la vessie.

Une douleur intense au dos ou au ventre qui peut s’étendre à d’autres parties du corps peut se manifester. Parfois, la douleur et la gêne peuvent être si intenses que les mouvements deviennent difficiles.

Certains individus souffrent d’incontinence urinaire et ressentent le besoin d’uriner souvent.
Une perte d’appétit et une perte de poids inexplicables sont d’autres symptômes fréquents du cancer de la vessie.

Symptômes du cancer de la vessie chez les femmes

Les symptômes du cancer de la vessie chez les femmes ne sont pas différents de ceux qui affectent les hommes. La présence du sang dans l’urine est un symptôme précoce qui peut indiquer le développement de la maladie. Cette maladie est connue sous le nom d’hématurie et peut causer une coloration rougeâtre de l’urine (ou d’une couleur semblable à celle du cola). En plus de cela, le patient peut être sujet à un besoin fréquent d’uriner et à une douleur pendant la miction.

Une infection des voies urinaires est une des complications possibles (outre tous les autres symptômes). Le cancer peut également causer un mal de dos et des douleurs abdominales.

Diagnostic du cancer de la vessie

On diagnostique cette maladie en évaluant :

  1. les antécédents médicaux du patient et les symptômes qu’il présente,
  2. un examen physique et des analyses d’urine (présence de leucocytes et de globules rouges),
  3. échographie,
  4. radiographie,
  5. IRM,
  6. cystoscopie,
  7. biopsie (si nécessaire).

Comme d’autres types de cancer, il peut être soigné à l’aide de la chimiothérapie, de la radiothérapie, d’une intervention chirurgicale et d’un traitement biologique. Au troisième et quatrième stade, le cancer envahit les ganglions lymphatiques, en particulier les ganglions iliaques et péritonéaux.

Le cancer peut se propager aux organes voisins comme :

  • L’urètre,
  • Les reins (à travers les uretères),
  • La prostate,
  • L’utérus,
  • Le péritoine.

Durant la phase terminale de la maladie, les métastases se forment plus fréquemment au niveau :

  • Des os,
  • Du foie,
  • Des poumons,
  • De l’intestin.

Classification selon le stade

  • Stade T1 – Si la tumeur de la vessie se développe dans le tissu conjonctif sous l’urothélium.
  • Stade T2 – Lorsque la tumeur a infiltré le muscle de la vessie.
  • Stade T3 – Si la tumeur se déplace du muscle de la vessie vers l’extérieur ainsi dans la graisse autour de la vessie.
  • Stade T4 – Lorsque le cancer de la vessie se propage en dehors de la vessie et des tissus environnants : péritoine, prostate, utérus ou vagin.

Grade du cancer
Grade 1 (bas) est le moins agressif et le moins susceptible de se propager. Grade 2 est modérément agressif.

Grade 3 (élevé) est le plus agressif et le plus susceptible de se développer et de former des métastases.

Traitement du cancer de la vessie

Il existe principalement trois types d’intervention chirurgicale pour l’ablation du cancer :

  • cystectomie,
  • résection transurétrale,
  • dérivation urinaire.

L’incontinence urinaire et l’impuissance (chez les hommes) font partie des effets secondaires de l’ablation de la vessie. Après l’ablation de la vessie, le chirurgien effectue la reconstruction (néovessie orthotopique) en utilisant une partie de l’intestin grêle ou du côlon sigmoïde. Le patient inopérable peut être guéri par d’autres types de traitement. La chimiothérapie prévoit l’administration de médicaments pour tuer les cellules cancéreuses, tandis que la radiothérapie utilise des rayons de haute énergie.

L’immunothérapie (appelé aussi thérapie biologique) fonctionne en stimulant et en poussant le système immunitaire à combattre les cellules cancéreuses et à en contrôler leur croissance.

Lignes directrices du traitement

Le sang dans l’urine et la douleur pendant la miction sont deux des signes les plus graves du cancer de la vessie. Après avoir remarqué ces signes, le sujet devrait consulter immédiatement un médecin.
La miction fréquente et la douleur lombaire sont également des symptômes fréquents. Après avoir confirmé le diagnostic du cancer à l’aide d’un scanner, d’une biopsie ou d’une cystoscopie, le médecin informe le patient sur les différentes options de traitement. Le planification du cancer de la vessie aide à déterminer la thérapie la plus appropriée. Selon la taille et la propagation du cancer, on décrit la maladie sur la base des stades 0,1,2,3,4 du cancer.

Les principales options de traitement disponibles sont :

  • L’intervention chirurgicale,
  • La chimiothérapie,
  • La radiothérapie,
  • La thérapie biologique.
  • L’immunothérapie augmente les défenses naturelles du corps (système immunitaire) pour attaquer le cancer.

Les probabilités de guérison sont bonnes aux premiers stades, tandis qu’au 4ème stade il est très difficile d’obtenir une rémission complète du cancer.

Quel est le traitement du cancer de la vessie par le bacille Calmette-Guérin (BCG) ?

Vendu sous le nom commercial de TICE BCG, c’est le traitement le plus approprié pour gérer les symptômes du cancer de la vessie. Le dosage spécifique de BCG est efficace pour guérir les patients auxquels a été diagnostiqué un cancer de la vessie de stade 0 et 1. Il est également efficace pour prévenir la croissance récurrente des cellules cancéreuses dans la vessie. Certains médecins conseillent le BCG comme traitement post-opératoire après avoir éliminé le cancer grâce à une opération de résection transurétrale.

Le BCG pour le cancer de la vessie provient d’une forme atténuée de la bactérie de la tuberculose bovine (nom scientifique Mycobacterium tuberculosis) cultivée dans des circonstances contrôlées pendant de nombreuses années. Après la culture en laboratoire pendant un temps donné, les organismes sont affaiblis. Lorsqu’ils sont introduits dans le corps, ils ne provoquent pas la tuberculose. Le BCG aide, au contraire, le système immunitaire à restaurer le mécanisme de défense naturelle du corps.

Pour ce traitement, le médecin prescrit des étapes préparatoires pour chaque patient. Pour une efficacité maximale, le BCG doit être administré dans une vessie vide. Le patient ne doit rien boire pendant les 4 heures précédent le traitement. Pendant le traitement, on utilise un cathéter urinaire pour administrer le BCG directement dans la vessie. Il faut également maintenir le médicament en contact direct avec les parois de la vessie pendant au moins 2 heures. Par conséquent, afin d’obtenir de meilleurs résultats, on ne doit pas uriner pendant deux heures après le début du traitement. Après l’administration du BCG pour traiter le cancer de la vessie, le patient doit réduire l’apport de liquides pendant les heures suivantes. On demande à la personne de se coucher et de changer de position toutes les 15 à 20 minutes. Cela aide au nettoyage complet des parois de la vessie par le médicament. Pendant les 6 premières semaines, le BCG est administré une fois par semaine.

Ensuite, on effectue le traitement du BCG tous les 3 à 6 mois pendant 2 ans.

Effets secondaires

Ce traitement est totalement différent de la chimiothérapie. Puisque cet approche utilise des souches bactériennes pour accroître la réponse immunitaire du corps, les effets secondaires du traitement du BCG sont minimes, tolérables et souvent temporaires. En effet, certains patients répondent bien à ce traitement.

Les effets secondaires légers sont :

  • Éruptions cutanées,
  • Toux,
  • Fièvre,
  • Irritation de la vessie,
  • Fatigue extrême.

Ces symptômes peuvent durer pendant 3 jours environ.

Régime et alimentation

Une bonne alimentation est l’un des meilleurs remèdes naturels pour combattre le cancer de la vessie. Certains aliments aident, en effet, la croissance de la maladie, tandis que d’autres peuvent créer un milieu hostile aux cellules cancéreuses.
Le régime à suivre pour le cancer comprend :

  1. fruits,
  2. légumes,
  3. légumineuses,
  4. aliments d’origine végétale.

Les aliments à éviter sont :

  1. protéines animales,
  2. aliments frits,
  3. produits laitiers,
  4. aliments transformés,
  5. aliments sucrés.

Survie des personnes atteintes du cancer de la vessie

Dans les années 80, la mortalité était très élevée, mais après 2000, elle a fortement diminué.
Pourcentage de survie des différents stades du cancer de la vessie

  • Stade 0 : 98%
  • Stade 1 : 88%
  • Stade 2 : 63%
  • Stade 3 : 46%
  • Stade 4 : 15%

Les données proviennent de la base de données du National Cancer Institute SEER.

Combien de temps vit-on ? Espérance de vie des patients atteints du cancer au stade 4

Il est très difficile de prévoir un taux de survie exacte parce que le taux de récidive est élevé. Le taux de survie est souvent exprimé en espérance de vie des patients cancéreux à cinq ans. Chaque individu est différent et la situation de chaque patient atteint de cancer est unique. Le cancer affecte chaque patient différemment, le pronostic ne peut donc pas être généralisé.

70% des personnes survivent 5 ans après que le diagnostic de cancer de la vessie a été exprimé.

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