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Alimentation

Le trouble alimentaire

L’hyperphagie correspond à un apport alimentaire important et compulsif d’où le terme « hyperphagie » sans comportements compensatoires (vomissements, laxatifs, sports hyperactifs…) Le comportement boulimique n’est pas associé à des comportements compensatoires inappropriéspar exemple : vomissements, pris de laxatif qui ne se produit pas pendant l’anorexie mentale (Anorexie mentale) ou la boulimie (boulimie mentale).

 

La Restriction cognitive

 

Le hyperphagie est l’une de la trouble alimentaire le plus répandue dans le monde. La société est rationaliste, scientifique et trouve bien souvent sa satisfaction à contrôler la réalité qui l’entoure. Il en va de même dans le secteur alimentaire. Face à des problèmes de poids, la stratégie      N ° 1 consistent à mettre en place un contrôle de l’alimentation, basé sur des règles, des stéréotypes… Ainsi, les personnes que je rencontre en consultations sur les troubles de l’alimentation sont de véritables encyclopédies de diététique itinérante, affirment à tout vent leurs règles alimentaires et présentent des croyances inébranlables dans ce domaine. Il est intéressant de noter que paradoxalement, plus il y a de certitudes et de règles, plus il y a de troubles alimentaires.

Cet aspect nourrit un principe assez général dans le domaine des troubles psychologiques : plus il y a de contrôle, plus il y aura de contrôle. Le principal problème est que selon l’expression utilisée :« chasser le naturel, il galope ». Le contrôle ou l’alimentation font partie d’une première étape, phase proactive où le sujet ne tient pas compte de ses signaux internes du type de goût, de faim et de satiété pour se conformer aux règles prescrites : vous devez avoir une alimentation équilibrée, vous devez manger trois fois par jour. Le jour, il faut manger cela à midi et cela le soir… Pour soutenir cet effort surhumain, le sujet met en place des rituels, des évitements, des interdictions absolues… Le système se raidit au détriment des rythmes naturels, des goûts…

L’extrémité de cet hyper contrôle se révèle par l’anorexie, une sorte de régime perpétuel. Mis à part les personnes qui se tournent vers l’anorexie, les êtres humains n’apprécient guère le « must » ou le « on doit », détestables opérateurs modaux. Un tabou est fait pour être transgressé. D’un point de vue psychologique, la présence de règles conduit à deux processus qui amplifieront les phénomènes : la frustration et la culpabilité. Frustration face aux interdictions, arbitraire du régime (draconien ou non) puis culpabilité après la perte de contrôle. Il convient également de noter que dans les troubles de l’alimentation, les émotions de frustration et de culpabilité sont anesthésiées et calmées de manière spécifique et spécifique : en prenant de grandes quantités de nourriture. Nous avons là un beau cercle vicieux. En thérapie stratégique, ce type de phénomène est appelé tentatives de solutions qui rendent le problème encore plus complexe. Ou à la manière d’Erickson, on peut mettre en évidence cette faculté déroutante que l’être humain, face à une difficulté, de mettre en place une stratégie et, si par hasard il n’apporte pas satisfaction, de se reproduire inexorablement : faire « encore plus » de la même chose ».

 

Les Traumatismes

 

Des études fleurissent sur la comorbidité entre traumatismes et troubles de l’alimentation, notamment sur l’influence des abus sexuels. Les quelques études susceptibles d’être intéressantes ne montrent pas de relation de cause à effet incontestable. Environ les deux tiers du traumatisme sont des abus sexuels (dont environ la moitié est incestueux). Un autre traumatisme signifie la violence physique (coups ou tortures répétés), la négligence psychologique complète, l’abandon pendant l’enfance ou la perte d’un proche. Selon des études, 20 % des jeunes femmes souffrant d’un trouble de l’alimentation rapportent des abus sexuels, 8 % un autre traumatisme.

Mais ce pourcentage est également présent dans le cadre d’autres troubles psychologiques. On ne peut que déduire que les abus sexuels ou autres traumatismes sont hautement psychogènes, ce qui semble évident. Comparé à la population générale, le taux d’abus est plus élevé. Le taux d’abus sexuels semble variable dans chaque catégorie de troubles de l’alimentation : anorexie (12 %), anorexie-boulimie (25 %), boulimiques (37 %). On peut donc en déduire une relation entre la présence d’un traumatisme et un type de pathologie alimentaire. Rappelez-vous à quoi vous ressembliez quand vous étiez enfant. Rappelez-vous la façon dont vous avez parlé, ce que vous avez ressenti. Vous vous souviendrez donc probablement de certaines des expériences dans lesquelles un ami, aussi jeune que vous, a pu vous entraîner. Vous pourrez peut-être entendre votre cœur dire non. Certains se souviendront même de l’inconfort qu’ils ressentaient à l’idée de suivre cet ami. Cependant, nous avons tous réussi à le faire de toute façon. Souvenez-vous de votre adolescence. Encore une fois, sous l’influence des autres, vous vous êtes sûrement déjà trouvé dans des situations que vous n’aviez pas intentionnellement prévues. Peut-être avez-vous fait des choses que vous n’auriez jamais faites seules ou avez-vous dit des mots que vous avez rapidement regrettés ? Vous pouvez être sûr de vous souvenir d’avoir suivi vos amis, malgré vos hésitations.

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