L’endométriose est une maladie touchant les femmes en âge de procréer. Il s’agit d’une colonisation de certains organes hors de l’utérus par un tissu endométrial, ce qui provoque des lésions, des adhérences ou encore des kystes ovariens. Il peut exister différents symptômes physiques tels que des douleurs au niveau du bas du ventre, lors des règles ou des rapports sexuels, etc. Les médecins préconisent souvent des antidouleurs et des anti-œstrogènes ou pratiquent la chirurgie dans de rares cas.
L’endométriose, une maladie qui affecte les femmes
L’endométriose est une maladie complexe qui affecte les femmes. Elle est étroitement liée à ce qu’on appelle l’endomètre, un tissu qui recouvre la paroi interne de l’utérus et qui se désagrège et saigne lorsqu’il n’y a pas de fécondation. Cette maladie touche 5 à 20% des femmes en âge de procréer jusqu’à l’âge de la ménopause. À cause d’un traitement hormonal de substitution, certaines femmes ménopausées ou opérées par hystérectomie et ovariectomie peuvent toujours être concernées par cette maladie.
Comment se présente-t-elle ?
L’endométriose est une maladie gynécologique inflammatoire chronique et qui peut être récidivante. Elle se traduit par un déplacement de cellules par les trompes vers d’autres organes et s’y développe. Celles-ci se présentent sous forme de tissu endométrial et s’épanouit donc dans différents endroits hors de l’utérus, principalement dans les organes génitaux et le péritoine. L’endométriose peut aussi se développer vers les appareils urinaires, digestifs et même pulmonaires. Elle provoque des lésions, des adhérences ou des kystes ovariens. Dans certains cas, elle peut même entraîner l’infertilité.
Chez toutes les femmes, cette maladie ne se développe pas de la même manière. Elle prend des formes et des proportions différentes d’une patiente à une autre.
Les causes de l’endométriose sont variables. La maladie peut survenir à la suite d’une intervention chirurgicale gynécologique par les trompes, les voies lymphatiques ou vasculaires qui a entraîné une transplantation de cellules endométriales ou bien d’une métaplasie ou le changement d’un tissu normal en un tissu anormal pour des raisons hormonales.
Il existe un certain nombre de signes pouvant reconnaître la maladie. Cependant, il y a aussi des cas asymptomatiques.
Comment la reconnaître et se soigner ?
Les symptômes de l’endométriose peuvent être multiples, en fonction de l’endroit où se développe la maladie. Cependant, il existe des formes asymptomatiques où la malade ne ressent rien.
L’endométriose se traduit, souvent, par des douleurs gynécologiques ponctuelles ou chroniques à l’endroit du bas du ventre, pelviennes, lombaires, pendant les règles, lors de la défécation ou encore lors des rapports sexuels. C’est le symptôme le plus courant et qui touche la majeure partie des femmes concernées par la maladie. Ces douleurs peuvent être invalidantes et ne s’éliminent pas avec du paracétamol.
Dans les cas les plus sévères, les médecins prescrivent des antalgiques puissants ou même morphiniques. En effet, les douleurs peuvent être insupportables et la femme sera incapable de mener une vie normale ou de faire un effort physique. Elles peuvent même entraîner une perte de connaissance ou des vomissements.
Cette maladie engendre aussi des troubles divers comme l’infertilité, des troubles digestifs tels que la diarrhée ou la constipation, des troubles urinaires c’est-à-dire de la brûlure urinaire, du sang dans les urines, de la difficulté à uriner, de la fatigue chronique, des saignements prémenstruels, etc.
À cet effet, les traitements sont le plus souvent des antidouleurs puissants afin de calmer les douleurs. Il y a aussi les médicaments anti-œstrogènes en cas de récidives fréquentes. Rarement, les médecins ont recours à la chirurgie.
La recherche a mis en évidence l’amélioration ou la stagnation de la maladie suite à une grossesse. Cependant, il arrive que les symptômes reprennent après le retour des couches à cause d’un bouleversement hormonal..
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